LES POLITIQUES FACE A LA CRISE

 

En cette période de crise où s'étalent en gros titre "Les Marchés boursiers en chute libre", " Krach boursier, le G7 tente de réagir", " les bourses mondiales s'effondrent", " La Bourse de Paris s'est effondrée en une semaine, la pire depuis vingt ans"  on commence à imaginer l’entrée de l'état dans le capital des banques.
En Angleterre, on prévoit
une nationalisation partielle des groupes financiers en difficulté.  Pour le moment, en France, on en est encore à minimiser la crise comme à l'époque du nuage radioactif de Tchernobyl qui n'avait, « soit disant » pas traversé les Alpes.

Il est important de préciser que  les réserves en devises de l'Europe sont des dollars, il y aura forcément des répercussions de l'état de santé du dollar sur notre monnaie Européenne et par voie de conséquence sur l'économie de notre île.

Il est évident qu'un gouvernement qui soutient totalement un système de libéralisme financier outrancier ne peut admettre qu'il a eu tord.
Après une politique de privatisation tout azimut, (La Poste telle que nous la connaissons actuellement n'est plus qu'en sursis), la crise financière que nous traversons met en lumière de façon brutale les limites de ce système du profit roi.

 Le but de mon propos  n'est pas d'enfoncer le clou sur la débâcle actuelle, nous en subirons tous à plus ou moins longue échéance les répercussions, mais de dire qu'il est temps que les politiques, sensés représenter le peuple, reprennent la main sur cette économie décomplexée et protègent l'ensemble des populations, et non une poignée d'individus cyniques qui se moquent pas mal des problèmes sociaux que provoque leur enrichissement.
C'est l'absence de sens moral d'une petite minorité, sa rapacité, qui est à l'origine même de la crise financière.

Nicolas Del Do 

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